La ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, a accueilli du mardi 19 au jeudi 21 novembre 2024, un atelier de renforcement des compétences et de connaissances sur la santé en milieu carcéral, sous l’organisation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR).
Avec comme objectif d’améliorer les conditions de détention et l’accès aux soins médicaux pour les personnes privées de liberté, cet atelier a connu la participation des responsables de la justice et de la santé au Nord-Kivu, les autorités politico-administratives locales et d’autres acteurs intervenants dans le secteur pénitentiaire.
Le choix de la ville de Beni par le gouvernement Congolais et son partenaire CICR, comme site d’élaboration des travaux sur l’accès aux soins de santé pour les personnes privées de liberté, c’est ce qui a motivé l’organisation de cette activité à Beni.
« Dans la série d’activités que nous avons prévues avec les autorités cette année, nous avons décidé avec les autorités compétentes de choisir Beni comme un site pour élaborer ensemble les travaux sur l’accès aux soins de santé pour les personnes privées de la liberté, surtout que nous connaissons que la santé en détention ne se limite pas à traiter juste les maladies. Il s’agit également de créer un environnement propice », a précisé le Docteur Elias Saade, chargé des programmes de santé en milieu carcéral au sein du CICR.
Du côté des participants, cet atelier de renforcement des compétences a été très important , surtout que plusieurs prisons Congolaises font face actuellement à la promiscuité entrainant certaines maladies.
« C’est un atelier très très important, parce que si cet atelier revenait au moins chaque année, ça nous permettrait de nous remettre en cause. Parce que la prison est gérée par le ministère de la santé et le ministre de la justice », a renchéri le Docteur Josias Nyamwaka, chef de bureau de la division provinciale de la santé du Nord-Kivu.
A ces jours, plusieurs maisons carcérales de la RDC font face à la promiscuité et à certaines maladies dangereuses à la santé des détenus. Ce qui renforce l’engagement des autorités compétentes à privilégier des mesures adéquates pour les rendre on ne peut plus confortables.